Dans son article “GHT 85 : une coordination en marche entre les IPA des différents établissements“, le magazine Actusoins revient sur la genèse de l’implantation des Infirmiers(ères) en Pratique Avancée “IPA” et sur la mise en place d’une coordination dynamique au sein du Groupement Hospitalier de Territoire de Vendée “GHT 85”.
EXTRAIT : “Avec plus d’une vingtaine d’Infirmiers en Pratique Avancée sans compter ceux en formation, le Groupement Hospitalier de Territoire de Vendée GHT85 s’illustre par la place faite à ces professionnels de santé. Depuis cette année, les équipes travaillent à leur coordination inter-établissements. En Vendée, les établissements composant le GHT 85 se sont saisis de la création du statut d’IPA pour faire monter en compétences les infirmiers de leur service. Dès 2018, alors même que la mention « santé mentale » n’était pas encore créée, l’Etablissement public de santé mentale (EPSM) de Vendée Centre Hospitalier Georges Mazurelle, envoyait trois infirmières en formation (…)”.
Parmi les professionnels interviewés :
Xavier Trivière, Cadre supérieur de santé en charge du déploiement des IPA sur l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle ;
Maïlys Jauffrit, Infirmière en Pratique Avancée mention Santé Mentale exerçant également dans notre établissement ;
Fabienne Dubois, Coordinatrice générale des soins au Centre Hospitalier Côte de Lumière Les Sables d’Olonne Agglomération ;
Marie Hemar, Infirmière en Pratique Avancée mention pathologies chroniques stabilisées au sein du service diabétologie du Centre Hospitalier des Sables d’Olonne ;
Emilie Vincent, Infirmière en Pratique Avancée mention maladie rénale, dyalise transplantation rénale au CHD Vendée.
Les études promotionnelles permettent à nos agents en poste d’évoluer et d’obtenir un diplôme ou un certificat dont la liste est fixée par arrêté ministériel. Notre établissement est fier de vous présenter nos nouvelles promotions professionnelles 2023 !
Nos diplômées Infirmières et Cadres de santé
Après 3 ans d’études à l’IFPS de Vendée, elles viennent d’être diplômées Infirmières et rejoindront nos différents services. Bravo à :
✔ Emilie Cantin, aide-soignante à la Maison d’Accueil Spécialisé de La Roche-sur-Yon, qui y retourne diplômée infirmière !
✔ Julie Bourlier, qui a pris ses fonctions en psychiatrie adulte au Pôle Vendée Littoral 1.
Félicitations à nos deux cadres de santé nouvellement diplômées :
✔ Alexandra Roche (à gauche ci-dessous) a pris ses fonctions au pôle Bocage 1 à la Croisée.
✔ Alexandra Siret (à droite) est affectée au Service de Réhabilitation Psychosociale et d’Addictologie.
Nos diplômés Infirmiers/Infirmière en Pratique Avancée
Félicitations à Simon Angot, Sandrine Jodet, Cyrille Durand (photo ci-dessous) qui viennent d’obtenir leur Diplôme d’État d’Infirmier.ère en Pratique Avancée (IPA) après deux années d’études à l’UFR médecine Nantes Université. Ils ont pris leurs fonctions en psychiatrie adulte respectivement sur les territoires de Luçon/La Roche-sur-Yon (pôle Vendée Littoral 2), Montaigu et Fontenay-le-Comte/La Châtaigneraie (pôle Vendée Bocage 2).
👉 L’IPA est un nouveau métier. Voici ses missions !
Dans le cadre d’un protocole d’organisation entre le médecin référent du patient et l’IPA, ce dernier se voit confier une partie du suivi et il participe à la prise en soins globale. En fonction de son évaluation clinique, il prend part aux choix et à la continuité des stratégies thérapeutiques. L’IPA intervient également dans le cadre de missions de prévention, d’éducation à la santé, de formation et de recherche.
Saluons la motivation et l’investissement de nos professionnels, bonne prise de poste à vous tous !
Pour plus de renseignements sur nos études promotionnelles, contactez-nous >
L’EPSM de Vendée – Centre Hospitalier Georges Mazurelle propose un dispositif d’allocations d’études aux étudiants en dernière année de formation IDE (infirmier), AS (aide-soignant), ES (éducateur spécialisé), AES (accompagnant éducatif et social) en réponse à l’appel à candidature de l’Agence régionale de Santé Pays de la Loire du 30 juin 2023.
Cette allocation d’études annuelle, cofinancée par l’ARS et par l’établissement, a comme contrepartie un engagement de servir : l’étudiant bénéficiaire s’engage à travailler pour une durée minimale de 18 mois au sein de l’établissement après obtention de son diplôme.
Pour permettre la sélection des candidatures, un CV à jour, une lettre de motivation ainsi que les évaluations de stage de votre formation en cours vous seront demandés.
Notre première Journée Vendéenne du TDAH Adulte, Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, a réuni plus de 250 personnes en présentiel et en live le 12 juin dernier. Cette rencontre, organisée par notre établissement, était proposée en partenariat avec l’ARS Pays de la Loire – Délégation Territoriale de Vendée, le Projet Territorial de Santé Mentale de Vendée et l’Association reconnue d’utilité publique HyperSupers TDAH France.
Destinée à promouvoir la connaissance du TDAH auprès des professionnels, dans ses dimensions cliniques avec l’abord des pathologies et des impacts sociétaux et comorbidités qu’il engendre, cette journée a dépassé très largement nos objectifs. En effet, la présence de familles, de personnes diagnostiquées TDAH ou s’interrogeant, d’associations locales partenaires indispensables de l’aide aux patients et familles a créé un véritable espace d’échanges propices à une meilleure compréhension de ce trouble.
La formation et l’accès au diagnostic
En ouvrant cette journée, Pascal Forcioli, Directeur de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle (avec le micro sur la photo) et le Dr Sylvie Caulier (au centre) Référente Santé Mentale de la Délégation Territoriale de Vendée de l’ARS Pays de la Loire ont souligné les actions prioritaires à mener, à savoir le repérage précoce et la sensibilisation/formation au TDAH. A cette fin, ils étaient entourés des deux praticiens hospitaliers de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle à l’initiative de cette journée : le Dr David Braye, Psychiatre – Chef du Service Département d’Information Médicale (à droite) et du Dr Jean Marchand, Praticien Hospitalier – Chef de service des urgences psychiatriques de la Roche-Sur-Yon, Montaigu, Luçon et Fontenay-Le-Comte (à gauche).
👉 Le repérage et les interventions précoces
Rappelons que le TDAH est un Trouble neurodéveloppemental (TND) fréquent, touchant près de 4 à 8% de la population selon les études. Ce trouble est encore largement sous diagnostiqué, notamment chez les adultes, chez qui le délai de diagnostic peut dépasser 17 années. Ce délai laissant autant de temps à ce trouble pour influer, souvent de façon délétère, sur les parcours de vie. L’accès au diagnostic est donc une priorité ! Ainsi que l’ont très bien expliqué tous les intervenants à cette journée, le diagnostic est déjà thérapeutique pour la personne lui apportant soulagement, meilleure estime de soi et compréhension rétrospective de toute une vie.
👉 La sensibilisation et la formation des acteurs et des professionnels à toutes les étapes du parcours
Cette sensibilisation voit son 1er acte avec cette journée impulsée par les Drs David Braye et Jean Marchand. Par leur expertise, leur proximité et l’animation de cette journée, ils ont permis des échanges riches et très appréciés, tout en contribuant au renom de l’établissement et à son ouverture aux partenaires, dans une logique de l’ « aller-vers ».
Nous tenions à les remercier ainsi que tous nos intervenants.
Interventions à télécharger
Vous avez été nombreux à nous les demander, vous trouverez ci-dessous les diaporamas de nos intervenants qui furent au programme de cette 1ère journée Vendéenne du TDAH Adulte. Par respect de la Propriété Intellectuelle, nous vous remercions de demander les autorisations aux auteurs pour toute réutilisation et de citer vos sources.
La place du neuropsychologue dans le parcours de soin du patient TDAH – Interview filmée de Déborah Berthet, neuropsychologue exerçant en cabinet et également affiliée au CHU de Nantes – Hôpital St-Jacques – Psychiatrie adulte par le Dr Jean Marchand, Praticien Hospitalier – Chef de service des urgences psychiatriques de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle / En ligne fin juin avec le replay complet
Le TDAH au féminin par le Dr Dora Wynchank, Psychiatre et membre de la DIVA Foundation – contributor to the European Adult ADHD Network – Chercheuse au Centre d’Expertise du TDAH a PsyQ, La Haye / en visIoconférence
Vidéo de Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées à l’occasion de la 3ème Journée nationale du TDAH, le 12 juin 2023
Qui contacter pour réaliser un diagnostic TDAH en Vendée ?
Consulter votre médecin traitant en 1er lieu
Adresser le courrier de votre médecin traitant au Centre Médico-Psychologique Intersectoriel « L’Arc en Ciel » situé à la Maison de la Santé – Centre Hospitalier Départemental à La Roche-sur-Yon (Les Oudairies) – Tél : 02 51 62 18 95
Nous vous conseillons de vous rapprocher des associations locales d’adultes, de parents et familles TDAH, véritables soutiens (photo ci-dessous).
L’interview du Pr Anne Sauvaget dans l’émission La Vendée en Direct sur TV Vendée
👉 Quelques retours postés sur les réseaux sociaux et en vidéo
👉 A la fin de cette journée, nous avons interviewé deux participantes, Ingrid De Paepe, infirmière en psychiatrie au CHU de Tours et Camille Quesson, infirmière sur la Plateforme de Coordination et d’Orientation pour les troubles du Neurodéveloppement PCO 37, toutes deux étudiantes IPA, Infirmières en Pratique Avancée. Dans ce cadre, elle mènent un projet de recherche sur le parcours de la personne TDAH de l’enfant à l’âge adulte et le rôle que peut y jouer l’IPA en tant que lien.
Pourquoi sont-elles venues à notre 1ère journée vendéenne sur le TDAH Adulte ?
Synthèse réalisée par Katia MASSOL, pilote de cette Rencontre de Mazurelle spéciale TDAH Adulte, en charge de la communication externe & des relations presse. Pour plus d’informations, contactez-nous
Florence PINEAU, Présidente du Conseil de Surveillance de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle et Pascal FORCIOLI, Directeur Général de l’établissement ont signé ce 19 juin la Charte de l’égalité professionnelle femme-homme avec l’association Donner des ELLES à la santé. Geraldine PIGNOT, Chirurgienne & Présidente d’honneur de l’association (à droite de l’écran) et Alice Mutel, Chargée de mission représentaient l’association pour cette signature.
L’objectif de cette signature 👉 accélérer l’évolution engagée vers l’égalité professionnelle femme-homme, priorité ciblée par notre projet d’établissement 2021-2026.
Notre établissement compte déjà à sa tête des binômes paritaires : à la Commission Médicale d’Établissement avec le Dr Corine DELON-SAUMIER, sa présidente et le Dr Matéi MARINESCU, son vice-président et à la direction. Florence PINEAU décrit le tandem formé avec Pascal FORCIOLI comme « réactif, nécessaire, positif ». Ce dernier a tenu à signer cette charte avant son départ de l’établissement pour matérialiser cette démarche et aller plus loin encore pour favoriser la mixité dans les équipes, l’accès aux postes à responsabilité pour les femmes et lutter contre toutes formes de discriminations sexistes.
L’égalité professionnelle femme-homme, facteur clé dans le sentiment de bien-être et de qualité de vie au travail !
Le TDAH ou Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité est un trouble neurodéveloppemental (TND) fréquent, touchant près de 4 à 8% de la population selon les études. Ce trouble est encore largement sous diagnostiqué, notamment chez les adultes, chez qui le délai de diagnostic peut dépasser 17 années. Ce délai laissant autant de temps à ce trouble pour influer, souvent de façon délétère, sur les parcours de vie.
Cette journée est destinée à promouvoir la connaissance du TDAH auprès des professionnels, dans ses dimensions cliniques, avec l’abord des pathologies et des impacts sociétaux et comorbidités qu’il engendre. Une meilleure connaissance du TDAH pouvant permettre une meilleure prévention de ce trouble fréquent et une prise en charge plus rapide.
Avec les interventions de :
Pr Anne Sauvaget, Professeure des Universités en Psychiatrie Nantes Université – Praticien hospitalier CHU de Nantes, Service CAPPA
Dr Dora Wynchank, Psychiatre et membre de la DIVA Foundation – contributor to the European Adult ADHD Network – Chercheur à Vrije Universiteit Amsterdam, Pays-Bas / en visoconférence
Dr Sylvie Caulier de l’Agence Régionale de Santé Pays de la Loire – Référente Santé Mentale de la Délégation Territoriale de Vendée
Dr Jean Marchand, Praticien Hospitalier à l’EPSM de Vendée – Chef de service des urgences psychiatriques de la Roche-Sur-Yon, Montaigu, Luçon et Fontenay-Le-Comte
Dr David Braye, Psychiatre – Chef du Service DIM (Département d’Information Médicale) à l’EPSM de Vendée
Dr Claire Mauriat et Dr Lorraine Briys du Service d’addictologie du CHD de Vendée
Pascal Forcioli, Directeur de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle
Christine Gétin, Directrice de l’association reconnue d’utilité publique HyperSupers TDAH France
Déborah Berthet, neuropsychologue exerçant en cabinet et également affiliée au CHU de Nantes – Hôpital St-Jacques- Psychiatrie adulte
Cette Rencontre de Mazurelle se tiendra le 12 juin prochain de 9h à 16h à l’IFPS – 33, rue du Maréchal Koenig à La Roche-sur-Yon (nombre de places limité).
Nos nouveaux Internes et Docteur junior ont rejoint aujourd’hui les pôles de psychiatrie générale, pédopsychiatrie et le Centre de soins des adolescents de notre Etablissement Public de Santé Mentale de Vendée. Bienvenue à Lilian, Simon, Marie, Zoé, Marianne, Charlène et Clarisse pour ce nouveau semestre !
Un encadrement dès leur arrivée
Nos Internes et Docteur Junior auront pour praticiens référents :
🔸 Dr Corine DELON-SAUMIER, pédopsychiatre et présidente de la CME, Commission Médicale d’Établissement
🔸 Dr Matéi MARINESCU, psychiatre et vice-président de la CME
🔸 Dr Véronique MEDER, psychiatre et responsable de Pôle Secteur Littoral 2
🔸 Dr Alexandre CAILLEAU, psychiatre et responsable de Pôle Adolescents
Nous les remercions ainsi que le Dr Laura MOREAU, pédopsychiatre (à gauche sur la photo), le Dr Habib SENOUCI, psychiatre et au Dr Olivier BOLLENGIER-STRAGIER, médecin généraliste qui seront, chacun dans leur spécialité, les référents pour nos internes.
Ces derniers trouveront également dans toutes nos équipes, Direction des affaires médicales, cadres de santé, infirmiers et IPA “Infirmiers en Pratique Avancée” de véritables soutiens.
Nous leur souhaitons à tous la bienvenue et un bon stage au sein de notre établissement !
👉 A voir ou revoir l’interview vidéo “PAROLES d’interne” de Simon ROHMER, qui fut interne en 2022 au sein de notre établissement et qui revient aujourd’hui pour un nouveau semestre.
Le 3 avril dernier, plus d’une cinquantaine de résidents et soignants ont découvert avec délectation le spectacle de chant-danse-théâtre « Sous le regard » de l’unité adulte de la Fédération Mosaïque. Cette Fédération prend en soins tous les patients (enfants, adolescents, adultes) du Département de la Vendée ayant un handicap mental sévère et des troubles psychiatriques associés. C’est en mars 2022 que Frédérique Panserrieu, psychologue (au centre) et Camille Thépénier, ergothérapeute (à droite) de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle ont proposé de créer ce spectacle avec un groupe de cinq patients adultes tous volontaires. Avec le soutien de l’équipe soignante, ce groupe « Sous le regard » est né de la volonté de mettre les patients sur la scène, pour danser, sourire, se montrer vivants et surtout avec les autres. Etre « Sous le regard » de l’autre est un événement qui engage.
📌 Répétitions du spectacle ci-dessous
👉 Frédérique Panserrieu, psychologue revient sur les premières séances « Au début, les patients ont très bien remarqué la présence de soignants invités à observer le groupe pour comprendre ce que nous y engagions. C’est cette réaction d’être mis en avant, d’être admirés plus qu’observés qui a changé leur trajectoire : ils allaient devoir créer aux yeux des autres ». Pendant plus de six mois, ce groupe s’est réuni deux fois par mois : une fois avec notre psychologue et ergothérapeute et une fois avec l’accompagnement de Sophie Massaregli (en jaune sur les photos ci-avant), enseignante Diplômée d’État en Danse Jazz, chorégraphe et danseuse professionnelle de la Compagnie VIREVOLT’ ÂMES « Danser nos âmes ».
Solliciter les capacités motrices, cognitives et sensorielles
Camille Thépénier, ergothérapeute nous explique « Sophie Massaregli, notre intervenante en danse permet aux patients d’entrer en mouvement, de contrôler ceux-ci pour soi mais aussi pour l’autre. Elle ouvre la participation de chacun en amenant la personne à prendre conscience de ses propres capacités et en adaptant l’activité si nécessaire. Ils y apprennent à se frôler, à se toucher de manière douce et adaptée, et aussi à s’arrêter en plein mouvement lorsqu’un élément extérieur entre en jeu comme un bruit de maracas par exemple ».
L’intervenante Sophie Massaregli nous précise « Je découvre à chaque séance la capacité des patients. Cela nécessite une grande adaptabilité. Je fixe des objectifs simples pour arriver à leur faire lever la tête, le regard et qu’ils sourient. C’est un travail de l’instant où à chaque séance nous faisons avec ce qu’ils sont à l’instant T. Le résultat en soi n’est pas le spectacle, mais tout le chemin pour le produire ».
Frédérique Panserrieu, psychologue renchérit : « D’un point de vue de la prise d’initiative, Sophie Massaregli laisse libre court et s’appuie sur certains mouvements proposés par les patients, ils sont alors valorisés par l’ensemble du groupe quand celui-ci reprend son mouvement. Au quotidien, nous trouvons que certains patients s’affirment plus dans leur choix et leurs envies. Ce projet crée des espaces d’échanges différents qui se passent du verbal, ce qui permet aux patients de se rencontrer différemment. » Favoriser l’estime de soi en prenant du plaisir à exister devant le groupe était l’un des objectifs prioritaires du projet.
Faire naître une cohésion de groupe, l’entraide, l’écoute et l’interaction avec l’autre
Les soignantes expliquent : « Nous avons également investi le médiateur théâtre en jouant des scénettes d’un conte connu de tous Le petit chaperon rouge avec l’idée que chacun leur tour les patients puissent s’essayer aux différents rôles à l’aide de costumes et accessoires. Après un peu d’appréhension, les patients ont très vite pris du plaisir lors de ces exercices. En s’essayant à un rôle de personnage qui n’est pas le leur, ils s’expérimentent par la même occasion. Ils peuvent avoir des échanges entre eux qui diffèrent du quotidien. L’idée dans ce genre d’exercice est de réussir à créer une empathie pour la situation de l’autre, en effet, si on l’expérimente, au travers du jeu, on peut déjà mieux l’envisager, voire la comprendre ».
« Sous le regard » s’est révélé être bien plus qu’un spectacle de la Fédération Mosaïque à différents niveaux.
📌 Aujourd’hui, les dernières données des neurosciences nous montrent l’importance de l’activité physique adaptée dans la réhabilitation des patients accompagnés.
📌 De plus, il faut souligner l’aspect inclusif de ce groupe : sur scène les patients font valoir la place de toutes les personnes en situation de handicap dans la société.
Merci à toute l’équipe de la Fédération Mosaïque impliquée au quotidien pour le bien-être des patients
Nous adressons toutes nos félicitations à Barbara SMANIOTTO, psychologue clinicienne à l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle et maître de conférences en psychopathologie et psychologie clinique à l’Université de Lyon, qui soutenait le 24 février dernier avec succès son Habilitation à Diriger des Recherches (HDR) devant un prestigieux jury composé de :
Pr Catherine AZOULAY, Présidente du Jury (Université de Paris)
Pr Joëlle LIGHEZZOLO-ALNOT, Invitée (Universités de Lorraine)
La soutenance de Mme SMANIOTTO portait sur :
DES CLINIQUES À L’OEUVRE Agirs et sexualités en Esquisses Points de vue psychopathologiques et Réalisations thérapeutiques
[Nos professionnels ont du talent]
L’Habilitation à Diriger des Recherches est définie par l’article 1 de l’Arrêté du 23 novembre 1988 qui stipule: “L’habilitation à diriger des recherches sanctionne la reconnaissance du haut niveau scientifique du candidat, du caractère original de sa démarche dans un domaine de la science, de son aptitude à maîtriser une stratégie de recherche dans un domaine scientifique ou technologique suffisamment large et de sa capacité à encadrer de jeunes chercheurs”.
La direction de l’établissement et tous les professionnels de l’EPSM de Vendée saluent les qualités professionnelles exceptionnelles et le très haut niveau de réflexion de Barbara SMANIOTTO, auteur de nombreuses publications internationales et engagée dans plusieurs projets de recherche en psychopathologie.
Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) de la Blanchisserie Inter-Hospitalière (BIH) mutualise une partie des activités lingerie du CHD de Vendée et de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle au sein du Groupement Hospitalier de Territoire “GHT 85”.
👉 Visite de la blanchisserie avec Marc Moreau, agent de maîtrise et encadrant (ci-dessous).
En 3 chiffres, la blanchisserie inter-hospitalière :
gère 8 tonnes de linge/jour
utilise 65 m3 d’eau/jour en moyenne
emploie 28 agents
C’est une vraie petite usine bien rôdée qu’ont pu découvrir en interne nos professionnels ainsi que ceux du CHD de Vendée.
Objectifs :
Comprendre le circuit du linge (linge sale, lavage, finition, expéditions) pour mieux travailler ensemble ;
Développer les échanges entre nos professionnels.
Ces visites sont aussi l’occasion de découvrir les efforts employés par la blanchisserie pour réduire sa consommation d’énergie et d’eau.
📌 En 10 ans, la consommation est passée de 110 m3 à 65 m3 d’eau/jour en moyenne.
📌 Sur les 3 dernières années, la blanchisserie a réalisé 30% d’économie de gaz, notamment grâce à ses choix d’investissement.
Pascal Forcioli, Directeur Général de l’EPSM de Vendée, est venu à la fin de la visite remercier toute l’équipe de la blanchisserie pour leur travail essentiel qui participe, à part entière, à la continuité des soins.
👉 Florilège des nombreux témoignages parus sur nos réseaux sociaux suite à la présentation de cette visite.
La livraison du nouveau Centre Médico-Psychologique de pédopsychiatrie à Aizenay est issu d’un fort partenariat entre notre EPSM de Vendée Georges Mazurelle, la Ville d’Aizenay et Vendée Habitat.
📌 Notre CMP se trouve au rez-de-chaussée d’un bâtiment neuf en plein cœur de bourg et propose une offre médicale spécialisée pour enfants. À l’étage, un logement de 100m² est destiné à l’hébergement des praticiens/médecins remplaçants.
Le CMP (Centre Médico-Psychologique) est constitué de plusieurs bureaux de consultation pour l’équipe pluri-professionnelle de santé (pédopsychiatre, infirmiers, psychologue, cadre socio-éducatif, secrétaire, assistant social…), d’une salle de psychomotricité et d’orthophonie, d’une salle de groupe, locaux bien approprié pour l’accueil des usagers, familles et professionnels.
La commune d’Aizenay est propriétaire des locaux du CMP, dont la gestion est confiée à l’EPSM de Vendée Centre Hospitalier Georges Mazurelle. Pascal FORCIOLI, Directeur de l’établissement se félicite de ce nouveau local moderne permettant des soins spécialisés et de proximité dans des conditions plus adaptées que ceux du précédent CMP.
📌 Le Centre Médico-Psychologique est partie intégrante du pôle de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent Vendée Terre de l’EPSM de Vendée, sous la responsabilité du Docteur Jacky GAUTIER et de Patricia BROSSARD, cadre supérieur de santé. Dans une démarche d’accès aux soins psychiques de proximité y seront réalisés des entretiens, consultations et soins spécifiques coordonnés par le Dr S. Bastide, pédopsychiatre. Ce service public de secteur accueille les familles et leurs enfants de 3 à 16 ans qui présentent des troubles psychologiques, du développement psycho-affectif, des apprentissages, etc. Le CMP sera ouvert sur site deux jours par semaine, les mercredi et jeudi de 9h à 17h, et les professionnels seront également joignables par téléphone en semaine.
📌 ADRESSE :
CMP/CATTP de Pédopsychiatrie « Le Centre des Milles Lieux »
👉 Merci à Franck ROY, Maire d’Aizenay, à Isabelle RIVIERE, Présidente de Vendée Habitat, à Guy PLISSONNEAU, Président de la Communauté de communes de Vie et Boulogne, à Mireille HERMOUET, Conseillère Départementale de la Vendée, à nos équipes et à l’ensemble de nos partenaires pour la réalisation de ce projet ambitieux.
Aux côtés d’Adeline Jacquart, psychologue, les chiens « Lucky » puis « Team » ont reçu, apprivoisé, soutenu, aidé et soigné des centaines d’enfants et d’adolescents au Centre Médico Psychologique-Hôpital de Jour Jean Itard des Sables d’Olonne. Rencontre avec Adeline Jacquart.
Comment avez-vous eu l’idée d’associer un chien à vos consultations ?
L’idée de la médiation animale m’est venue il y a environ 10 ans alors que j’accompagnais un enfant autiste. Dès qu’il voyait un chien dans la rue, il était terrorisé. À l’époque, j’avais moi-même un golden retriever, chien de nature sensible, qui répondait aux consignes d’un enfant de trois ans. L’idée a fait son chemin… J’ai posé l’hypothèse qu’un enfant aurait moins peur d’un chien s’il parvenait à avoir un minimum de contrôle sur le comportement de l’animal. Le Docteur Corine Delon-Saumier, pédopsychiatre, a soutenu cette idée et validé le projet d’une promenade en forêt avec le chien. L’enfant a terminé la séance en tenant la laisse de mon golden et quelques années plus tard, il a fièrement déclaré : « J’ai plus peur des ascenseurs et des chiens ! ».
Quelle formation à la médiation animale avez-vous suivie ?
L’amour des animaux ne suffit pas, il faut une formation solide sur le comportement de l’espèce avec laquelle on travaille. En 2015, j’ai obtenu un Diplôme Universitaire « Relation Homme-Animal » à Paris 5 et j’ai suivi une autre formation sur le thème « Autisme et médiation animale ». Un des collègues du groupe avait un golden retriever, qui a eu une portée de neuf chiots. C’est ainsi que « Lucky » est arrivée à mes côtés au Centre Médico-Psychologique des Sables d’Olonne.
Comment travaillez-vous avec votre chien ?
Pour qu’un chien soit compétent dans le travail, il faut qu’il soit d’abord heureux et équilibré. On doit répondre à ses besoins, à sa nature et lui offrir de nombreuses interactions positives, surtout au début de sa jeune vie. C’est une phase très importante et intense. Lucky a commencé à travailler à 8 mois jusqu’à ses 7 ans où elle est décédée brutalement. Il a fallu encaissé le choc et gérer parallèlement l’émotion des patients.
Puis Team, jeune chiot golden, est arrivée, par la magie des rencontres. Je souhaitais poursuivre le travail engagé. Avec un chien présent dans le cadre thérapeutique, on va plus loin et plus vite. En séance individuelle, sa présence contribue à créer un espace sécurisant, chaleureux, transitionnel. En collectif, il a également toute sa part ! Avec ma collègue psychomotricienne, nous animons le groupe « psychomotrichien ». Le chien est ici plus actif, il participe à toutes sortes de parcours, de « tours » que les enfants réalisent pour développer l’estime et la confiance en soi, l’empathie, la concentration, la gestion de la frustration. Les compétences techniques et relationnelles que les enfants se (re) découvrent leur donnent le sentiment d’être accueillis, capables, importants, regardés, entendus, attendus… et de savoir prendre soin de l’autre.
En tant que professionnelle, je dois toujours veiller à rester dans le cadre thérapeutique tout en ménageant mon chien. Je mets des limites en ne proposant pas la médiation animale à certains enfants trop imprévisibles, mais c’est mon choix personnel, respecté par l’ensemble de l’équipe. Je mets la priorité sur le respect de l’intégrité de chacun, y compris celle de l’animal.
Parlez-nous de l’arrivée de votre jeune chien Team
Je ne savais pas si c’était une bonne idée de l’amener toute jeune sur notre lieu de travail. Or, je suis agréablement surprise par ses réactions et j’observe les mêmes résultats chez d’autres collègues qui ont choisi des chiots préalablement sélectionnés pour la médiation animale. La vie est une succession de paris heureux sur l’avenir. L’avoir amenée dès son plus jeune âge a favorisé son intégration au CMP, mon bureau est sa seconde maison. Lors de nos premières séances, Team dormait beaucoup, elle était plutôt tranquille, cherchant les câlins. Mais pour obtenir ce résultat j’ai dû satisfaire ses besoins de promenades, de rencontres, de jeux, de flairages, de mordillements… Le travail éducatif et de socialisation est considérable.
Je demande toujours aux nouveaux patients leur accord concernant la présence du chien et j’ai 95% de réponses favorables, voire enthousiastes. Avec les enfants et adolescents, je profite de ce temps d’apprentissage avec Team pour rebondir et associer sur ce qui se passe. Si un jour Team est plus agitée, je vois avec les enfants comment la calmer, lui parler, évoquer ses émotions, demander ce qu’ils pensent ou ressentent aussi… L’animal se calque sur les enfants en déployant des comportements auxquels ils peuvent s’identifier. Cela contribue à favoriser la verbalisation, l’expression des émotions, l’évocation d’une souffrance… Ce sentiment d’être compris par le chien se double de la possibilité d’être compris des adultes dans un second temps. Le chien est alors en position de tiers facilitateur. Ce cadre thérapeutique devient une co-construction entre le jeune, l’équipe de soins et l’animal.
Pour conclure, je voudrais souligner la solidarité de mes collègues qui savent bien que la médiation canine porte ses fruits. Ce golden s’appelle Team en hommage à leur bienveillance lors de la mort de Lucky et pour leur confiance dans mon travail. En effet, un chien qui évolue dans une institution doit avoir des temps de pause, de jeux et de promenades dédiés. Il occasionne aussi plus de travail pour les agents de services hospitaliers. Cette ambiance favorable, positive, ainsi que le soutien de notre directeur, Pascal Forcioli, sont très précieux pour développer les projets de médiation animale et je les en remercie.
👉 Merci à Adeline Jacquart pour ce bel entretien // Propos recueillis par Katia Massol
Utilisés dans les salons et congrès professionnels, les tote-bags (sacs en tissu) sont devenus incontournables en quelques années. Personnalisés, ils permettent de marquer un évènement. Réutilisables, ils ont souvent une seconde vie avec des usages multiples !
Développement durable, insertion et made in Vendée
Souhaitant s’inscrire dans une démarche globale et vertueuse, l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle a fait le choix de confectionner ses sacs en Vendée, dans un ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) par des personnes en situation de handicap avec du linge recyclé de notre hôpital.
👉 Notre blanchisserie a fourni le linge recyclé de l’hôpital. En évitant d’importer des sacs en coton de l’autre bout du monde, en réutilisant nos textiles, nous réduisons de façon drastique notre empreinte carbone et hydrique (le coton nécessitant beaucoup d’eau).
👉 L’atelier couture de l’ESAT Yon & Bocage a réalisé entièrement nos tote-bags. Ouvert en 1972 sur la commune des Essarts, cet établissement médico-social a pour finalité de mettre en situation de travail des personnes handicapées dans des ateliers de production aux conditions de travail adaptées. Chaque atelier de production est encadré par des moniteurs qualifiés qui en assurent le suivi éducatif, l’organisation de la production et le bon fonctionnement technique.
Dans les salons et congrès professionnels, nos sacs seront des illustrations concrètes de notre démarche globale : développement durable, insertion et made in Vendée. Ils nous serviront à promouvoir notre dynamique d’établissement, notre attractivité dans les forums de l’emploi, job-datings infirmiers et médicaux notamment.
📌 Ces sacs ont été produits en quantité limitée et ne seront pas vendus. Notre équipe de la blanchisserie met d’ores et déjà des blouses recyclées de côté pour 2023 !
De Lille en Vendée, itinéraire d’une initiative qui essaime !
C’est le Dr Gabin Momal, alors jeune interne en ophtalmologie du CHU de Lille, qui a le premier imaginé un tote-bag réalisé par un ESAT des Hauts-de-France à partir de tenues de bloc usagées du CHU de Lille “Le Bloc Bag“. Son exemple nous a donné envie de nous lancer. Heureuse coïncidence, nous avons présenté pour la première fois nos « Tote-bags Mazurelle » au Congrès Français de la Psychiatrie à Lille le 30 novembre dernier. Nous y avons donné RDV au Dr Gabin Momal pour découvrir les petites graines qu’il avait semées en Vendée. Sur la photo ci-dessous, il est entouré à gauche du Dr Jean Marchand, psychiatre et de François-Xavier Corbin, Directeur des Affaires Médicales de l’EPSM de Vendée.
Et l’effet papillon agissant, nos tote-bags présentés au Congrès Français de la Psychiatrie ont donné des idées à d’autres professionnels de la santé !
Merci à l’ESAT Yon & Bocage, au service communication de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle pilote du projet, à notre blanchisserie et à toute l’équipe de l’établissement impliquée à 100% dans ce projet novateur.
Notre nouvel amphithéâtre complet pour cette Rencontre de Mazurelle d’une grande richesse
Plus d’une centaine de personnes assistaient à l’évènement : patients, familles, proches aidants, groupes d’entraide mutuelle, associations, élus, formateurs, professionnels de santé… L’ouverture par Pauline Chemla, déléguée de l’UNAFAM Vendée entourée de Corine Delon-Saumier, présidente de notre Commission médicale d’établissement et de Pascal Forcioli, notre directeur général était un signe fort de cette diversité, qui a nourri les échanges.
L’intervention d’Alexandre BERKESSE sur la reconnaissance des savoirs expérientiels, le partenariat entre personnes accompagnées et professionnels de santé et les stratégies de transformation des organisations de la santé était éclairée des expérimentations en France et au Canada.
L’ouverture proposée par Alexandre BERKESSE était complétée par les interventions de :
Katia LAURANT, Patiente partenaire et référente en rétablissement en cancérologie – Diplômée de l’UDP Sorbonne médecine Paris pour une mise en perspective.
Table ronde « Regards croisés sur la parole du patient en santé mentale »
Notre deuxième partie de la rencontre proposait une table ronde, animée par Alexandre BERKESSE et Pascal FORCIOLI, sur la thématique : Comment valoriser la parole du patient et de son entourage en santé mentale ?
Avec :
Odile BERTHOMEAU, mère d’une patiente et membre du premier groupe de famille de la FIRPA, service de réhabilitation psychosociale et d’addictologie de notre établissement ;
Pauline TREMBLAY, médiatrice en santé pair au CESAME Angers ;
Isabelle CHEVALIER, cadre de santé et Laurence BOLTEAU, infirmière, professionnelles de l’EPSM de Vendée formées à la mesure de l’expérience patient.
Avec une mise en perspective avec le regard de Katia LAURANT, Patiente partenaire et référente en rétablissement en cancérologie.
Une journée riche d’échanges et de perspectives sur la parole et le pouvoir d’agir des patients en santé mentale
Présence des pairs aidants dans les unités de soin, développement de l’expérience patient par les usagers, les familles, les équipes, actions renforcées des médiateurs en santé pair en psychiatrie, des groupes familles… Le travail de construction entre tous est engagé pour contribuer à améliorer la qualité de l’écoute et de la prise en charge des personnes atteintes de troubles psychiques.
Nous remercions vivement tous les intervenants ainsi que l’équipe de l’EPSM de Vendée qui a œuvré à une journée d’une grande qualité.
👉 Notez que cette rencontre était retransmise en direct sur notre chaîne YouTube et sera bientôt accessible en replay.
La Fondation Adrienne et Pierre Sommer s’engage depuis 50 ans pour la médiation animale par l’information, la recherche et le financement aux initiatives de terrain. C’est dans ce cadre que le projet de médiation animale déposé par notre équipe de la Sociothérapie du Service de Réhabilitation Psychosociale a été retenu. Nous sommes honorés de figurer parmi les initiatives financées en France par la Fondation. Cette subvention nous permettra la prise en charge d’un de nos deux groupes pour une durée de deux ans. Toute notre équipe tient à remercier la Fondation Adrienne et Pierre Sommer pour son soutien.
Zoom sur notre initiative de médiation animale
Nos séances se déroulent dans une ferme thérapeutique, à Venansault, tous les lundis après-midi, en présence d’une zoothérapeute, Fanette Giraudeau, et de deux soignantes du Service de Réhabilitation Psychosociale et d’Addictologie, Elise Sandron, ergothérapeute et Melanie Sauvetre, aide-soignante. Les animaux présents sur site sont les suivants : poules, oies, pigeons et tourterelles, moutons, cochons, poneys, alpagas, cochons d’Inde, lapins, furets, chiens. Cette médiation proposée sur l’Hôpital de Jour de la Sociothérapie, s’adresse à des personnes présentant, en lien avec leur pathologie, des troubles de la communication et de la perception. Elles ont en commun une problématique sociale (perturbation de la relation à l’autre, isolement social…). Les groupes sont constitués au maximum de 7 participants.
L’accompagnement de la Sociothérapie s’effectue sous la forme de soins médiatisés réalisés principalement à l’extérieur de l’hôpital, avec des partenariats extérieurs dans l’objectif d’un rétablissement et une inclusion sociale. Cet accompagnement dans les liens sociaux met en évidence la nécessité de travailler sur les émotions (émotions propres, émotions de l’autre), ses différentes manifestations et les ajustements possibles. Ce constat nous a naturellement amené à envisager l’animal comme médiateur de soin. Cette médiation permet une communication non verbale, et laisse place aux émotions, à la sensorialité tout en expérimentant des situations relationnelles.
Quels sont les bénéfices pour les personnes accompagnées ?
En créant un cadre favorable et stimulant, la médiation animale participe à l’estime de soi, au plaisir, au lâcher-prise. L’animal éprouve les mêmes émotions de base que l’homme. Ses réactions sont franches et directement en lien avec ses émotions : l’animal ne triche pas, ne masque pas, ne manipule pas (à noter néanmoins qu’il existe au sein du règne animal des comportements de simulation permettant d’obtenir un bénéfice de type nourriture, protection sociale…). Ses réactions non-verbales sont en adéquation avec les émotions qu’il ressent, et traduites en attitudes : repli, tremblements, excitation, agressivité…
Ces caractéristiques visibles permettent de travailler sur l’observation et le décodage, puis l’identification des émotions, et la verbalisation. L’expression est facilitée car l’animal vient faire tiers. Un ajustement du comportement de la personne qui a intégré l’information doit alors se mettre en œuvre : la relation est établie, sur les bases simplifiées de la communication humaine. A l’inverse les émotions, le comportement de la personne induisent une réaction d’adaptation chez l’animal, qui devient “miroir émotionnel” (notion de feed-back). Ces séances sont menées afin de favoriser la prise d’initiative et l’autonomie des personnes, les interactions groupales par le biais de temps de réflexion, d’élaboration et d’action communs, en groupe complet ou en binômes.
Avec quels animaux travaillez-vous ?
Pour la première partie de séance, un travail auprès des poules, des oies permet un engagement plutôt distancié. Leur observation comportementale et physique repose sur des critères simples. Les actions à accomplir sont ritualisées (nettoyer les bacs, changer l’eau, remplir les mangeoires), ce qui permet de favoriser rapidement une autonomie des patients sur le site, une transmission plus aisée dans les binômes constitués, et une valorisation de leurs capacités à agir. Le fonctionnement groupal de ces oiseaux permet une observation et une mise en mot autour des situations de conflit, des rapports de domination/soumission, de la présence de “médiateurs de conflit” au sein du groupe. La dimension de plaisir et de satisfaction est présente autour du bain des oies qui est un moment privilégié où les animaux montrent de manière expansive leur bien-être, ainsi qu’au moment du ramassage des œufs.
L’intervention auprès des cochons, moutons et/ou poneys prolonge ce travail avec une observation plus fine et une recherche de signes de bien-être plus approfondie. Le contact est possible mais demande du temps et l’instauration d’une relation de confiance, avec des animaux en capacité de manifester leur refus et de se mettre à distance, permettant de travailler sur les notions de dépendance/fusion, sur la place de l’autre, sur l’expression et la résolution de la peur, et sur l’adaptation et la gestion de ses émotions propres.
Le temps auprès des plus petits animaux (lapins, cochons d’Inde), ou des chiens permet ensuite d’être dans la sensorialité, le contact-plaisir direct avec l’animal. Il arrive sur la fin de séance car l’apaisement ainsi que la dépense physique procurés par les premiers temps de la séance permettent un meilleur ajustement au petit animal, qui n’est par définition pas en capacité de fuir et demande donc une observation fine de ses postures et réactions, et une adaptation opérante. La notion de dépendance, de capacité à se détacher, est particulièrement présente sur ce temps et notre accompagnement a pour but d’une part de permettre une prise de conscience de ces notions, d’autre part d’accompagner des changements, tout en étant garants du cadre et notamment concernant la sécurité et le bien-être animal.
Durant ces deux années, nous communiquerons autour des temps forts et des avancées de cette activité qui, grâce au soutien la Fondation Adrienne et Pierre Sommer, a pris une ampleur supplémentaire.
Mélanie Sauvetre, aide-soignante, Elise Sandron, ergothérapeute et Laure Moisan, cadre de santé de l’EPSM de Vendée Georges Mazurelle
LE + DE L’ARTICLE
L’interview de Fanette Giraudeau, notre intervenante en direct de sa ferme “Camping Paradog” à Venansault en Vendée.
Etudes promotionnelles à l’EPSM de Vendée ou comment évoluer professionnellement
Les études promotionnelles permettent à nos agents en poste d’évoluer et d’obtenir un diplôme ou un certificat dont la liste est fixée par arrêté ministériel. Notre établissement est fier de vous présenter nos nouvelles promotions professionnelles.
Nos diplômées Infirmières en Pratique Avancée
Félicitations à Stéphanie Herbert, Mélanie Chaigneau et Hélène Crépeau qui viennent d’obtenir leur Diplôme d’État d’Infirmière en Pratique Avancée (IPA). Saluons leur investissement après deux années d’études à l’UFR médecine Nantes Université.
👉 Nos jeunes diplômées prendront leurs fonctions en pédopsychiatrie, en psychiatrie adulte et au pôle adolescents. Notez que cinq IPA sont déjà en poste dans les unités adultes de notre établissement. Actuellement, trois autres étudiants IPA sont en cours de formation. Autant pour les usagers que pour notre système de santé, les bénéfices des IPA sont nombreux !
👉 Que fait l’IPA ?
Dans le cadre d’un protocole d’organisation entre le médecin référent du patient et l’IPA, ce dernier se voit confier une partie du suivi et il participe à la prise en soins globale. En fonction de son évaluation clinique, il prend part aux choix et à la continuité des stratégies thérapeutiques. L’IPA intervient également dans le cadre de missions de prévention, d’éducation à la santé, de formation et de recherche.
Nos diplômées Infirmières et Cadres de santé
Après 3 ans d’études à l’IFPS de Vendée, elles viennent d’être diplômées Infirmières et rejoindront nos différents services. Bravo à :
✔ Sandra Lignel
✔ Sophie Marionneau
✔ Elodie Trudelle
Félicitations à nos cadres de santé nouvellement diplômées :
✔ Hélène Rulleau
✔ Christelle Ségretin
Sandra Lignel, Hélène Rulleau et Christelle Ségretin
Nous sommes fiers de nos professionnels, saluons leur motivation et leur engagement que nous soutenons dans notre établissement.
Pour plus de renseignements sur nos études promotionnelles, contactez-nous >
Notre établissement est fier de compter des professionnels investis dans la recherche médicale et paramédicale et les soutient ! Sur la photo ci-dessous, Cathy Longuechaud est entourée de gauche à droite du Dr Matéi Marinescu, chef du pôle Vendée Bocage de notre établissement, du Professeur universitaire en Psychiatrie et Praticien hospitalier Anne Sauvaget du CHU de Nantes, de Pascal Forcioli, directeur général de notre établissement, du Dr France Videau-Villeneuve, médecin coordonnateur de la FIRPA (Fédération Intersectorielle de Réhabilitation Psychosociale et d’Addictologie) et de Thibault Deschamps, enseignant chercheur UFR STAPS et référent de la filière pédagogique Activité Physique Adaptée à l’Université de Nantes.
Vous souhaitez plus d’informations sur nos projets de recherche médicale et paramédicale, contactez-nous >
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